Genèse d’un premier roman

Une aventure palpitante, mystérieuse, terrifiante, exaltante ! L’envie d’écrire est un petit animal craintif, rempli de vie mais terriblement capricieux. Le besoin d’écrire ressemble à un enfant tantôt satisfait, tantôt frustré. Je ne savais pas que j’étais capable d’écrire un roman ! Jusqu’alors, je m’étais soigneusement contentée d’écrire de courtes histoires en forme de paraboles. Vous pouvez d’ailleurs les retrouver sur le site www.alliance-ruthetnoemie.org : “Intrusion” “Les naufragés de l’amour” Timides tentatives pour dire mon histoire, vomir mes souffrances, mais aussi transmettre un message authentique d’espoir et de renaissance. Et puis cette autobiographie commencée à la mort de mon père en 2011 et restée inachevée…pour cause de tsunami. J’ai toujours eu un peu peur de me lancer dans l’écriture d’une fiction. Par crainte d’être dépassée. Entravée depuis plusieurs années dans ma créativité, c’est à Jeunesse en Mission, au doux soleil automnal du Léman, en 2009, que j’ai senti mes ailes se déployer pour de bon. Un journal, des collages, des dessins… Avec le soutien bienveillant de mes amis, j’ai pu donner forme à mes pensées, laisser parler mon cœur au fil des jours. Quel bonheur de retrouver le plaisir d’écrire. Couleurs, visions, émotions, sensations, intrigue…Tous ces ingrédients font l’œuvre de fiction. Avec les mots qu’il faut aller chercher au plus profond de soi. Tout a commencé au printemps 2014. Par un rêve. Elle était là devant moi, cette île rouge, avec sa tour crénelée et les flots bleu de cobalt battant ses rochers acérés. Au réveil, seul le nom L’ILE ROUGE m’est resté. Après une longue période de silence, de descente aux enfers, une séparation, une rupture amoureuse et une réconciliation, deux années terribles, faites de solitude, de remise en question, d’espoir insensés et déçus. Une descente brutale dans un univers d’illusion, de folie. En Mai 2014, j’étais vivante, encore mariée et presque guérie. Au travers d’un exercice proposé par un site internet sur l’écriture : “écrivez 500 mots par jour” ; j’ai rédigé les premières lignes de “L’Ile rouge”. Dans mon esprit, je voyais une nouvelle. Une histoire d’amour contrariée. Un inconnu débarque sur mon Ile rouge. C’est un ours mal léché. Elle, elle est seule, délaissée et n’a de cesse de le rencontrer mais il se dérobe… Environ 500 mots lâchés avec désinvolture. L’été 2014 nous a propulsé dans le midi. Et c’est à l’automne, une fois mes valises posées et les nouveaux rideaux accrochés, que j’ai retrouvé mon “Ile rouge”. Une vraie Ile au demeurant, l’Ile d’or, située entre Saint Raphaël et Cannes, un amas rocheux dégringolé dans la Méditerranée. En surfant sur internet, j’ai appris à connaître l’histoire de la région et le destin de ce bout de terre battue par les flots. J’ai réalisé que cet endroit ne m’était pas inconnu ! Face à la mer de saphir et aux rochers rouges du massif de l’Estérel, j’avais pleuré de bonheur, au printemps 2003, alors que je circulais, en compagnie de mes filles, sur cette portion de  corniche sinueuse. Le rêve n’était donc que l’émanation d’un souvenir enfoui. Ensuite, il y a eu l’hiver 2014 pour accoucher de ce roman. Des nuits blanches, des jours “sans” et peu à peu au fur et à mesure que mon histoire et l’histoire d’Alice se posaient, s’entremêlaient… et  l’émergence d’une certitude. Ce roman pouvait signifier plus qu’une simple lecture, il pouvait devenir un message d’espoir pour les femmes brisés, pour les couples meurtris, une porte ouverte, un chemin vers celui qui est “le chemin, la vérité et la vie”: Jésus-Christ. Il fallait que je dise ce que tant de femmes retiennent. Les larmes de détresse étouffées dans les draps, la tentation de tout plaquer, la séduction du serpent ancien. Il fallait que je parle du besoin incoercible d’être aimée. Des lentes déchirures, des non-dits. Il fallait aussi que j’expose les mythes destructeurs : la fusion amoureuse, le rêve du Prince charmant. Il fallait enfin que j’évoque la transe des addictions, des dépendances affectives qui nous mordent et nous gâchent l’existence. “L’Ile rouge ”est devenu sous-titre. Il fallait au roman un titre ambiguë et fort comme la vie. L’amour extravagant, serait-ce une passion adultère, un amour de jeunesse ou autre chose de bien plus grand, de bien plus solide ? Ce site dédié vous fera découvrir les multiples facettes de ce roman. Je vous invite à vous rendre, au fil de votre lecture sur l’onglet “le journal de L’Ile rouge”, où je jette quelques miettes de texte et des réflexions au fil des 41 chapitres. Retrouvez-moi aussi sur le blog où je vous partage mes pensées, mon vécu d’auteur alors qu’une autre aventure démarre pour moi. Merci d’avoir pris le temps de lire cette introduction et que la lecture d’un “Amour extravagant” vous remplisse de plaisir, de joie et de certitude.

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