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Chapitre 4 – Votre corps ne ment jamais !

“ Alice haussa les épaules et se releva. Tout son corps lui faisait mal. Elle prit le sentier qui zigzaguait au flanc du rocher, le long des terrasses dont elle connaissait chaque recoin par cœur. Essoufflée, elle referma soigneusement la porte-fenêtre du salon derrière elle. Sa maison, son havre de paix ou sa prison dorée ?” Le corps ne trompe jamais. Fidèle gardien de nos émotions, il retient nos joies, nos peines, nos pleurs, nos peurs et nous restitue les émotions non dénouées, nos conflits intérieurs, nos “non-pardon” aussi avec une vigueur qui nous laisse pantois.Nous vivons à cent à l’heure et persistons dans nos mauvaises habitudes : il proteste faiblement puis il se fâche soudain.Maux de ventre, mal de tête, articulations douloureuses, teint brouillé…Parfois c’est trop tard. L’infarctus frappe. La dépression nous tombe dessus.“Le temps ne fait rien à l’affaire”. Réglons nos vies, mettons de l’ordre dans notre existence, exprimons nos désaccords avec intelligence, pardonnons, changeons de job, agissons avant que le piège ne se referme sur nous.

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Chapitre 3 – Le coffret et les secrets du coeur

“…son attention fut attirée par quelque chose posé là au fond de l’armoire. L’objet, un coffret ancien rectangulaire peint à la main muni d’un couvercle bombé et d’un cadenas doré, datait des années vingt.” Certains objets ont une valeur inestimable. Ils nous rattachent à des souvenirs, à des êtres chers. Notre coeur est aussi cet écrin précieux où nous avons enfermé nos douleurs, nos rêves et notre besoin d’être aimés La psychologie nous dit que nous pouvons avoir accès à une partie de ces ressources enfouies mais la vérité est qu’il faut bien des années et des efforts pour puiser dans notre inconscient et nous reconnecter à nous-mêmes. Les séances de psychanalyses s’avèrent parfois exténuantes, quand elles ne restent pas infructueuses. Mais celui qui nous façonnés connaît tout de notre vie, des tréfonds de notre âme. Dans le psaume 139, il est dit ceci “Tu me sondes et tu me connais, tu sais quand je m’assieds et quand je me lève… tu pénètres de loin ma pensée.” L’être désemparé devant ses propres émotions, ses propres reculs et ses réactions, peut toujours s’adresser à son Créateur (ce que les personnes appellent parfois “puissance supérieure”. Il peut crier comme le psalmiste “Sonde-moi O Dieu et connais mon coeur , éprouve-moi et connais mes pensées, regarde si je suis sur une mauvaise voie et conduis-moi sur la voie de l’Eternité. N’importe qui, au creux de la nuit peut prononcer cette prière. Personnellement, je crois que “celui qui cherche trouve” et que les clefs pour faire la clarté dans nos vies sont accessibles. La foi (la confiance), l’authenticité et la transparence, l’humilité pour accepter ce que nous ne pouvons pas changer et le courage pour faire un pas en avant sont des qualités importantes quand on veut sortir du brouillard, comprendre nos propres désirs.

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Chapitre 2 – Une vie sous influence ?

“Elle avait commencé à feuilleter la brochure, s’arrêtant sur les illustrations et les photographies, quand soudain, elle s’était sentie mal à l’aise.” La brochure = le déclencheur Savez-vous que votre cerveau enregistre tout. Savez-vous que vos choix ne dépendent pas seulement de votre intelligence et de votre volonté mais sont influencés par des sensations, des émotions elles-mêmes provoquées par des stimuli souvent inconscients. Ne négligez pas les signaux d’alarme. Une image, un son, un mot… Comme la petite madeleine de Proust. Nous ne savons pourquoi nous éprouvons de la joie, du dégoût, de la peur ou de la tristesse. Il y a les soirs d’été, l’odeur du foin coupé qui nous rappelle nos virées dans les bois avec nos petits amis.Il y a des photos fanées d’ancêtres inconnus qui nous mettent mal à l’aise.Il y a tant au fond de nos mémoires…

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Statu-quo

“Alice, elle, s’offrait le luxe de commencer ses journées en s’attardant dans la fraîcheur des draps de lin. Elle savourait, non sans un vague sentiment de culpabilité chaque instant qui s’offrait à elle. Toutefois, depuis quelques mois, une inexplicable tension, froissée au creux de ses seins, lui rappelait dès l’aube qu’un jour viendrait inéluctable, où cet état de béatitude égoïste, infantile, prendrait fin.”  Définition du statu-quo. “En l’état où cela était auparavant. Locution latine désignant une situation figée, n’évoluant pas.” Le statu-quo, c’est la mort. Car il pérennise la résistance au changement qui nous est si familière. Et c’est dramatique. Car plus nous sentons que les choses doivent changer autour de nous et surtout en nous, plus nous nous présentons des excuses et nous arcqueboutons sur nos positions. Les habitudes qui ont généré des situations de tension, de “froid” entre nous et nos bien-aimés, les attitudes qui ont blessé sans que nous ne nous soyons jamais excusés, les paroles dites sans réfléchir, les regards soupçonneux, les relents de jalousie. Toutes ces émotions, sentiments, pensées s’entassent et recouvrent notre cœur, emprisonnent notre raisonnement, notre jugement. Alors nous nous recroquevillons, comme mon amie Alice dans nos draps, nous languissons, nous gémissons intérieurement mais nous ne bougeons pas. L’angoisse est pourtant notre alliée, elle nous murmure que nous ne pouvons pas en rester là. Sommes nous prêts à entendre ce gémissement de notre être profond, sommes-nous surtout disposés à écouter Celui qui possède le pouvoir de remettre les choses à leur place, de nous aider à changer ? Lui, notre créateur a le pouvoir et surtout la volonté de donner un sens à notre existence. Il nous a construit pour que nous soupirions après la vérité et après la pureté, après l’amour véritable. Oserons-nous venir à lui ?

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Chapitre 1 – “Son bureau. Sa caverne. Loin d’elle…”

  Mon petit clin d’oeil d’oeil au livre formidable de John Gray. “Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus”.   Ce ne pourrait être qu’une description de cette habitude masculine qui conduit l’homme à s’isoler pour réfléchir, méditer et trouver des solutions à ses problèmes. Mais de l’isolement temporaire à la fracture, il n’y a qu’une ligne fine, ténue… Souffrez-vous de manque de communication dans votre couple ? De vraie communication ? Ou avez-vous simplement du mal à accepter le repli temporaire de votre mari dans sa caverne ? Posez-vous la question honnêtement. Vous questionnez-vous sur votre capacité à être indépendante ? Avez-vous des occupations personnelles, des amies à qui vous confier ? Faites le point avant que les tensions, les non-dits et le silence ne vous enferment tous les deux dans une spirale de désenchantement et de mal-être !

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Chapitre 1 – La fin du jour

“Le soleil se noyait dans la mer, libérant dans une dernière étreinte, des flaques d’or liquide… Alice Schneider était sortie pour sa promenade favorite.” “J’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre.”Blaise Pascal (Les pensées)Qui n’a jamais rêvé de plonger ses regards dans le bleu intense de la Méditerranée ? D’ouvrir les yeux chaque matin pour contempler un paysage de rêve ?Certains moqueurs diraient de “carte postale”.De vivre sans contrainte dans une splendide demeure, celle que l’on a choisie ?Mais cette sécurité matérielle ne suffit pas.Le sentiment de solitude est pire que la solitude.Il envahit l’âme, les pensées, s’insinue par tous les pores de la peau.Dans la foule, un jour de fête foraine, au supermarché pendant que l’on attend en caisses, ou le soir, avant de s’endormir. Cette angoisse familière nous agrippe le coeur. On peut tenter d’y échapper par le divertissement, par le travail, par une générosité forcée, en développant une addiction…Le philosophe et homme de sciences Blaise Pascal avait bien percé le secret des tourments de l’âme humaine. «Qu’est-ce donc que nous crie cette avidité et cette impuissance, sinon qu’il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vie, et qu’il essaie inutilement de remplir de tout ce qui l’environne, recherchant des choses absentes le secours qu’il n’obtient pas des présentes, mais qui en sont toutes incapables…» Pour qui Alice existe-t-elle ? Qu’attend-elle ? Vit-elle ou survit-elle ?Et vous ?

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Chapitre 10 – Deux petits drapeaux sur une veste blanche

Le 2 février, date de la signature chez le notaire arriva. En arrivant à l’étude de Maître Schwarz, Alice éprouva un vif soulagement quand elle constata que Fabrizio avait dépêché un chargé d’affaire. L’homme leur remit un mot d’excuse : une urgence professionnelle retenait Fabrizio di Gardelli en Sardaigne. Ils recevraient d’ici quelques jours, une invitation à dîner de sa part « pour remédier à ce contretemps et sceller agréablement leur accord ».

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Chapitre 9 – Colombine et Arlequin

Noël apporta son lot de vrais bonheurs et de cruelles déceptions. Sophie, en mission humanitaire en Thaïlande bavarda quelques minutes avec ses parents sur Skype. Le matin de Noël, sous le sapin orné de nouvelles guirlandes rouges et or, on avait rassemblé comme à l’accoutumée tous les paquets-cadeaux. Cette année encore, Alice les avait tous gâtés. Didier n’aimait que les « choses utiles » et il avait été exaucé. Elle lui avait offert une brosse à dent électrique dernier cri et un pull en cachemire beige. Pour son fils, elle avait choisi une sublime chemise en popeline noire et un bon d’achat qui lui permettrait de compléter l’équipement de son studio lyonnais. Laura avait reçu un peu d’argent et une jolie montre.

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Chapitre 8 – Les secrets d’Alessandro

Le siège social du Groupe Gardelli se situait dans une paisible rue parallèle au Boulevard Alexandre III proche de la pointe de la Croisette. Fabrizio avait installé la Direction générale dans un hôtel particulier Art Déco, reléguant les services administratifs annexes ainsi que les bureaux d’étude à la périphérie de l’agglomération, dans la nouvelle zone industrielle des Tourrades. Quand Alice avait confirmé son heure d’arrivée, elle avait reçu l’autorisation de garer sa voiture sur le parking réservé aux invités.Angelina Rossi l’accueillit dans le hall pavé de marbre de carrare. Elles gravirent ensemble l’escalier majestueux où d’imposants miroirs de Venise déployaient à l’infini son image et celle de la jeune femme. Impressionnée, Alice marqua le pas avant de franchir la porte du bureau de l’industriel.

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Chapitre 7 – Transactions

Pétrie d’appréhension, la boule au ventre, Alice se prépara avec soin pour son entrevue avec Fabrizio di Gardelli.Elle avait choisi une jupe crayon noire, un chemisier de soie bleu pastel dont l’échancrure soulignait timidement le contour de ses seins et un manteau en laine bleu marine à la coupe impeccable. Elle brossa longuement ses cheveux auburn et se maquilla légèrement. Une paire d’escarpins noirs et un collier de perle complétaient cette tenue qu’elle jugea bien adaptée à cette entrevue. Stricte, avec un brin de sophistication.Une tenue capable de tenir un « adversaire » à distance.

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