résolution de conflits

Le pardon tout simplement

Un extrait du roman pour explorer ensemble le thème du pardon Chapitre 29 « Avec Laura, tout était si simple ! Elles avaient les mêmes goûts en matière de nourriture, préféraient les mets authentiques, la cuisine de terroir, aux plats sophistiqués. Alice se souvint du dîner avec Fabrizio à la Villa Archange. Tout ce luxe ne signifiait rien comparé au bonheur de revoir son enfant ! Une guêpe se posa sur la coupe de fruits. Alice la chassa avec sa serviette… « Et alors, maman, tu n’as pas encore fabriqué de piège à guêpes ? » La voix de Laura tremblait. Alice secoua la tête en signe de dénégation. La mère et l’enfant se turent. Et les souvenirs des étés flamboyants affluèrent. En voyant les yeux de son enfant se remplir de larmes, Alice comprit que Laura avait souffert en silence, sans se plaindre, tout comme son frère, emportée  par la tempête qui avait brisé leurs certitudes à tous. Alice se leva. Elle fit le tour de la table et s’agenouilla sur les lattes de bois. Elle posa son front sur les genoux de sa fille. « Pardon ! » Sa voix n’était que murmure. Elle attendit, les yeux fermés. Dans son for intérieur, elle se félicita d’avoir fait poser des lattes en bois et songea à la douleur qu’elle aurait ressentie sur les petits cailloux pointus de son enfance… Elle attendit encore. Elle sentit la main tremblante de Laura se poser délicatement sur sa tête et comprit que par ce geste d’une infinie douceur, sa fille lui accordait son pardon. Alors qu’elle reprenait sa place à table, Alice aperçut une colombe blanche qui virevoltait au-dessus du ponton. L’oiseau se posa en équilibre sur un piquet et s’immobilisa, tournant sa petite tête dans leur direction. Déjà, Laura levait son verre de […]

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Chapitre 8 – La douleur qui se venge.

“Alice fixa à nouveau le carton puis leva les yeux vers Fabrizio qui lui souriait amicalement. Elle rangea la carte de visite dans le dossier et voulut se lever pour prendre congé. Comme une frêle embarcation malmenée par le courant. Alice sentit le sol tanguer sous ses pieds. Un épais nuage noir l’enveloppa. Elle s’évanouit en poussant un faible gémissement.” … “Lorsqu’elle reprit conscience, elle était étendue sur le sofa du salon attenant au bureau de Fabrizio…. « Je dois partir car j’ai un rendez-vous important à l’extérieur dans quinze minutes mais je vous confie aux bons soins Angelina. Prenez tout votre temps…… Nous nous reverrons bientôt pour la signature chez le notaire. Prenez soin de vous, Alice. Je vous souhaite un joyeux Noël ! Allez, Bellissima, je vous laisse maintenant… » Fabrizio ponctua son « bellissima » d’un sourire éblouissant et quitta la pièce. Alice referma les yeux et chercha son souffle. Une douleur ancienne se frayait un passage entre ses seins.” En repensant à mon propre combat pour nier la souffrance, écarter les souvenirs, rationaliser ce que je vivais et quand je constate les ravages du déni dans la vie de personnes qui me sont proches ou de ceux qu’il m’arrive de conseiller, j’en suis arrivée aux quatre conclusions suivantes : Vivre, c’est accepter la douleur. Il n’existe pas de vie parfaite et idéale. Dieu ne supprimera pas la douleur par magie. Mais en acceptant d’avoir mal, nous ouvrons ainsi notre coeur à Sa présence guérissante et à un processus de vérité et de reconstruction. Mon “Alice” commence juste à comprendre que quelque chose de terrible se prépare. Cette ancienne douleur, celle d’un chagrin très ancien, d’un deuil non résolu, qu’elle n’arrive pas à identifier, cette douleur veut se manifester ! Face à nos pertes, nous choisissons de nier la douleur et négligeons d’identifier nos émotions, de donner un nom et un sens à

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Chapitre 4 – Votre corps ne ment jamais !

“ Alice haussa les épaules et se releva. Tout son corps lui faisait mal. Elle prit le sentier qui zigzaguait au flanc du rocher, le long des terrasses dont elle connaissait chaque recoin par cœur. Essoufflée, elle referma soigneusement la porte-fenêtre du salon derrière elle. Sa maison, son havre de paix ou sa prison dorée ?” Le corps ne trompe jamais. Fidèle gardien de nos émotions, il retient nos joies, nos peines, nos pleurs, nos peurs et nous restitue les émotions non dénouées, nos conflits intérieurs, nos “non-pardon” aussi avec une vigueur qui nous laisse pantois.Nous vivons à cent à l’heure et persistons dans nos mauvaises habitudes : il proteste faiblement puis il se fâche soudain.Maux de ventre, mal de tête, articulations douloureuses, teint brouillé…Parfois c’est trop tard. L’infarctus frappe. La dépression nous tombe dessus.“Le temps ne fait rien à l’affaire”. Réglons nos vies, mettons de l’ordre dans notre existence, exprimons nos désaccords avec intelligence, pardonnons, changeons de job, agissons avant que le piège ne se referme sur nous.

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Statu-quo

“Alice, elle, s’offrait le luxe de commencer ses journées en s’attardant dans la fraîcheur des draps de lin. Elle savourait, non sans un vague sentiment de culpabilité chaque instant qui s’offrait à elle. Toutefois, depuis quelques mois, une inexplicable tension, froissée au creux de ses seins, lui rappelait dès l’aube qu’un jour viendrait inéluctable, où cet état de béatitude égoïste, infantile, prendrait fin.”  Définition du statu-quo. “En l’état où cela était auparavant. Locution latine désignant une situation figée, n’évoluant pas.” Le statu-quo, c’est la mort. Car il pérennise la résistance au changement qui nous est si familière. Et c’est dramatique. Car plus nous sentons que les choses doivent changer autour de nous et surtout en nous, plus nous nous présentons des excuses et nous arcqueboutons sur nos positions. Les habitudes qui ont généré des situations de tension, de “froid” entre nous et nos bien-aimés, les attitudes qui ont blessé sans que nous ne nous soyons jamais excusés, les paroles dites sans réfléchir, les regards soupçonneux, les relents de jalousie. Toutes ces émotions, sentiments, pensées s’entassent et recouvrent notre cœur, emprisonnent notre raisonnement, notre jugement. Alors nous nous recroquevillons, comme mon amie Alice dans nos draps, nous languissons, nous gémissons intérieurement mais nous ne bougeons pas. L’angoisse est pourtant notre alliée, elle nous murmure que nous ne pouvons pas en rester là. Sommes nous prêts à entendre ce gémissement de notre être profond, sommes-nous surtout disposés à écouter Celui qui possède le pouvoir de remettre les choses à leur place, de nous aider à changer ? Lui, notre créateur a le pouvoir et surtout la volonté de donner un sens à notre existence. Il nous a construit pour que nous soupirions après la vérité et après la pureté, après l’amour véritable. Oserons-nous venir à lui ?

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Chapitre 1 – “Son bureau. Sa caverne. Loin d’elle…”

  Mon petit clin d’oeil d’oeil au livre formidable de John Gray. “Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus”.   Ce ne pourrait être qu’une description de cette habitude masculine qui conduit l’homme à s’isoler pour réfléchir, méditer et trouver des solutions à ses problèmes. Mais de l’isolement temporaire à la fracture, il n’y a qu’une ligne fine, ténue… Souffrez-vous de manque de communication dans votre couple ? De vraie communication ? Ou avez-vous simplement du mal à accepter le repli temporaire de votre mari dans sa caverne ? Posez-vous la question honnêtement. Vous questionnez-vous sur votre capacité à être indépendante ? Avez-vous des occupations personnelles, des amies à qui vous confier ? Faites le point avant que les tensions, les non-dits et le silence ne vous enferment tous les deux dans une spirale de désenchantement et de mal-être !

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