LES VOEUX SINCERES D’UN AMOUR EXTRAVAGANT

D’UN NOEL A L’AUTRE… D’UN JOUR DE L’AN A L’AUTRE… Extraits de la vie d’Alice-Scarlett-Annie Alice perdue… NOEL 2011 « Noël apporta son lot de vrais bonheurs et de cruelles déceptions. Sophie, en mission humanitaire en Thaïlande bavarda quelques minutes avec ses parents sur Skype. Le matin de Noël, sous le sapin orné de nouvelles guirlandes rouges et or, on avait rassemblé comme à l’accoutumée tous les paquets-cadeaux. Cette année encore, Alice les avait tous gâtés. Didier n’aimait que les « choses utiles » et il avait été exaucé. Elle lui avait offert une brosse à dent électrique dernier cri et un pull en cachemire beige. Pour son fils, elle avait choisi une sublime chemise en popeline noire et un bon d’achat qui lui permettrait de compléter l’équipement de son studio lyonnais. Laura avait reçu un peu d’argent et une jolie montre. Ses enfants l’avaient comblée. Geoffroy avait déniché pour sa mère un plateau en argent aux lignes épurées et Laura lui avait donné avec un gros câlin, un énorme flacon de Chanel N°5 qui l’avait certainement ruinée…… Tous deux avaient écrit une carte de vœux où ils exprimaient avec effusion leur amour et leur gratitude. Curieusement, Geoffroy formait aussi le souhait que leur famille « reste unie en cette nouvelle année ». Cette phrase-là avait plongé Alice dans une grande perplexité. En quoi leur famille se trouvait-elle menacée ? » Alice retrouvée… NOEL 2012 « Ça va ma chérie ? Tu as encore mal ? » « Non, Didier. Ne t’inquiète pas. Tout va bien maintenant, je n’ai plus mal. » Didier referme doucement la porte qui couine encore. Ah, ces vieilles bâtisses ! « Ils n’auront pas faim et ils n’auront pas soif ; le mirage et le soleil ne les feront point souffrir car celui qui a […]

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D’UN NOEL A L’AUTRE

Alice perdue… Noël apporta son lot de vrais bonheurs et de cruelles déceptions.Sophie, en mission humanitaire en Thaïlande bavarda quelques minutes avec ses parents sur Skype. Le matin de Noël, sous le sapin orné de nouvelles guirlandes rouges et or, on avait rassemblé comme à l’accoutumée tous les paquets-cadeaux. Cette année encore, Alice les avait tous gâtés. Didier n’aimait que les « choses utiles » et il avait été exaucé. Elle lui avait offert une brosse à dent électrique dernier cri et un pull en cachemire beige. Pour son fils, elle avait choisi une sublime chemise en popeline noire et un bon d’achat qui lui permettrait de compléter l’équipement de son studio lyonnais. Laura avait reçu un peu d’argent et une jolie montre.Ses enfants l’avaient comblée. Geoffroy avait déniché pour sa mère un plateau en argent aux lignes épurées et Laura lui avait donné avec un gros câlin, un énorme flacon de Chanel N°5 qui l’avait certainement ruinée……Tous deux avaient écrit une carte de vœux où ils exprimaient avec effusion leur amour et leur gratitude. Curieusement, Geoffroy formait aussi le souhait que leur famille « reste unie en cette nouvelle année ».Cette phrase-là avait plongé Alice dans une grande perplexité. En quoi leur famille se trouvait-elle menacée ? Alice retrouvée… « Ça va ma chérie ? Tu as encore mal ? »« Non, Didier. Ne t’inquiète pas. Tout va bien maintenant, je n’ai plus mal. »Didier referme doucement la porte qui couine encore. Ah, ces vieilles bâtisses !« Ils n’auront pas faim et ils n’auront pas soif ; le mirage et le soleil ne les feront point souffrir car celui qui a pitié d’eux sera leur guide et il les conduira vers des sources d’eaux. »La promesse qu’elle a lue ce matin dans le livre du prophète Esaïe emporte le

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Chapitre 8 – Je n’ai pas le temps !

“Elle ne devait pas faiblir. Elle devait oublier !Dans quelques jours, ce serait Noël, le temps des retrouvailles, l’odeur du sapin… Geoffroy et Laura, Sophie et Didier… Sa vie était là ; elle n’était pas parfaite, mais c’était sa vie. Tout ce qu’elle connaissait par cœur. Dans un moment de crise, Scarlett O’Hara, son héroïne préférée, avait eu cette phrase admirable : « Je ne pleurerai pas … pas maintenant … je n’ai pas le temps ». Alice ravala ses larmes et rejoignit sa voiture en pressant le pas. Elle fouilla dans la boite à gants et dans les poches de son manteau à la recherche d’un paquet de kleenex et sourit malgré elle. Elle venait de comprendre la raison pour laquelle elle aimait tant Scarlett O’Hara. Elles avaient un point commun : Scarlett et elle n’avaient jamais de mouchoir sous la main dans les moments où elles en avaient le plus besoin !Alice fit ronfler le moteur de sa voiture et démarra en trombe.” Je n’ai pas le temps !C’est fou comme nous nous donnons des excuses ! Comme si nous n’avions aucune capacité de choisir, de décider de nos journées. Pendant des saisons plus ou moins longues de notre existence, nous avons le sentiment pénible d’être pressés par nos obligations quotidiennes. En cage.En région parisienne où j’ai habité pendant une vingtaine d’années, des milliers de femmes doivent jongler avec un emploi du temps démentiel : deux heures de transport ou davantage, entre 7 et 9 heures de travail. Et en rentrant à la maison, la préparation du repas souvent sacrifiée, le bain au tout petit récupéré en vitesse chez la nourrice ont raison de la capacité à réfléchir et prendre du recul. Le week-end, corvées ménagères, courses, Un sentiment d’épuisement et d’impuissance s’installe, tenace et submerge les mamans

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Chapitre 8 – La douleur qui se venge.

“Alice fixa à nouveau le carton puis leva les yeux vers Fabrizio qui lui souriait amicalement. Elle rangea la carte de visite dans le dossier et voulut se lever pour prendre congé. Comme une frêle embarcation malmenée par le courant. Alice sentit le sol tanguer sous ses pieds. Un épais nuage noir l’enveloppa. Elle s’évanouit en poussant un faible gémissement.” … “Lorsqu’elle reprit conscience, elle était étendue sur le sofa du salon attenant au bureau de Fabrizio…. « Je dois partir car j’ai un rendez-vous important à l’extérieur dans quinze minutes mais je vous confie aux bons soins Angelina. Prenez tout votre temps…… Nous nous reverrons bientôt pour la signature chez le notaire. Prenez soin de vous, Alice. Je vous souhaite un joyeux Noël ! Allez, Bellissima, je vous laisse maintenant… » Fabrizio ponctua son « bellissima » d’un sourire éblouissant et quitta la pièce. Alice referma les yeux et chercha son souffle. Une douleur ancienne se frayait un passage entre ses seins.” En repensant à mon propre combat pour nier la souffrance, écarter les souvenirs, rationaliser ce que je vivais et quand je constate les ravages du déni dans la vie de personnes qui me sont proches ou de ceux qu’il m’arrive de conseiller, j’en suis arrivée aux quatre conclusions suivantes : Vivre, c’est accepter la douleur. Il n’existe pas de vie parfaite et idéale. Dieu ne supprimera pas la douleur par magie. Mais en acceptant d’avoir mal, nous ouvrons ainsi notre coeur à Sa présence guérissante et à un processus de vérité et de reconstruction. Mon “Alice” commence juste à comprendre que quelque chose de terrible se prépare. Cette ancienne douleur, celle d’un chagrin très ancien, d’un deuil non résolu, qu’elle n’arrive pas à identifier, cette douleur veut se manifester ! Face à nos pertes, nous choisissons de nier la douleur et négligeons d’identifier nos émotions, de donner un nom et un sens à

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Chapitre 4 – Aveugle à la beauté ?

“Le vent avait faibli et le soleil à son déclin, marbrait la surface de l’eau, le sable et les roches de fragments d’or. Véra s’extasia sur la beauté du paysage.” Les saisons sont un don du ciel. Lorsque j’étais une adolescente et même plus tard, je ne jurais que par l’été, le chant des cigales, les champs de blé mur et les abricots ! Mais un hiver, il y a eu un “switch” dans mes pensées. Ma vision des choses a changé ! Je me trouvais alors en Suisse et chaque matin, j’avais pris l’habitude de me promener sur un sentier qui longeait le lac léman. Au fur et à mesure que le paysage évoluait, j’évoluais moi-aussi, saisie par le flamboiement de la vigne en automne, par la douceur ouatée des brumes de novembre et par la pureté des neiges accrochées au Mont-Blanc si proche et si lointain. Je changeais et mes yeux s’ouvraient à la variété de la Vie, aux splendeurs de la nature. Mon Alice ne sait plus qui elle est. Fermée dans sa solitude, elle ne voit rien, elle ne sent rien. Elle se comporte déjà comme une morte-vivante. Son attitude contraste avec celle de son amie Véra, qui mord la vie à pleine dent : une Véra qui vit à fond, à 110 % chaque minute qui s’offre à elle ! Savons-nous apprécier ce qui est familier ? Nous émerveiller des changements de saison, des variations de la lumière sur les toits, du frissonnement des feuilles du gros tilleul centenaire dans la cour de la ferme, de la splendeur irisée des soleils couchants, du miroitement de l’onde…de la blondeur des blés à la moisson. C’est gratuit. C’est à nous !

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Chapitre 4 – Votre corps ne ment jamais !

“ Alice haussa les épaules et se releva. Tout son corps lui faisait mal. Elle prit le sentier qui zigzaguait au flanc du rocher, le long des terrasses dont elle connaissait chaque recoin par cœur. Essoufflée, elle referma soigneusement la porte-fenêtre du salon derrière elle. Sa maison, son havre de paix ou sa prison dorée ?” Le corps ne trompe jamais. Fidèle gardien de nos émotions, il retient nos joies, nos peines, nos pleurs, nos peurs et nous restitue les émotions non dénouées, nos conflits intérieurs, nos “non-pardon” aussi avec une vigueur qui nous laisse pantois.Nous vivons à cent à l’heure et persistons dans nos mauvaises habitudes : il proteste faiblement puis il se fâche soudain.Maux de ventre, mal de tête, articulations douloureuses, teint brouillé…Parfois c’est trop tard. L’infarctus frappe. La dépression nous tombe dessus.“Le temps ne fait rien à l’affaire”. Réglons nos vies, mettons de l’ordre dans notre existence, exprimons nos désaccords avec intelligence, pardonnons, changeons de job, agissons avant que le piège ne se referme sur nous.

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Chapitre 3 – Le coffret et les secrets du coeur

“…son attention fut attirée par quelque chose posé là au fond de l’armoire. L’objet, un coffret ancien rectangulaire peint à la main muni d’un couvercle bombé et d’un cadenas doré, datait des années vingt.” Certains objets ont une valeur inestimable. Ils nous rattachent à des souvenirs, à des êtres chers. Notre coeur est aussi cet écrin précieux où nous avons enfermé nos douleurs, nos rêves et notre besoin d’être aimés La psychologie nous dit que nous pouvons avoir accès à une partie de ces ressources enfouies mais la vérité est qu’il faut bien des années et des efforts pour puiser dans notre inconscient et nous reconnecter à nous-mêmes. Les séances de psychanalyses s’avèrent parfois exténuantes, quand elles ne restent pas infructueuses. Mais celui qui nous façonnés connaît tout de notre vie, des tréfonds de notre âme. Dans le psaume 139, il est dit ceci “Tu me sondes et tu me connais, tu sais quand je m’assieds et quand je me lève… tu pénètres de loin ma pensée.” L’être désemparé devant ses propres émotions, ses propres reculs et ses réactions, peut toujours s’adresser à son Créateur (ce que les personnes appellent parfois “puissance supérieure”. Il peut crier comme le psalmiste “Sonde-moi O Dieu et connais mon coeur , éprouve-moi et connais mes pensées, regarde si je suis sur une mauvaise voie et conduis-moi sur la voie de l’Eternité. N’importe qui, au creux de la nuit peut prononcer cette prière. Personnellement, je crois que “celui qui cherche trouve” et que les clefs pour faire la clarté dans nos vies sont accessibles. La foi (la confiance), l’authenticité et la transparence, l’humilité pour accepter ce que nous ne pouvons pas changer et le courage pour faire un pas en avant sont des qualités importantes quand on veut sortir du brouillard, comprendre nos propres désirs.

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Chapitre 2 – Une vie sous influence ?

“Elle avait commencé à feuilleter la brochure, s’arrêtant sur les illustrations et les photographies, quand soudain, elle s’était sentie mal à l’aise.” La brochure = le déclencheur Savez-vous que votre cerveau enregistre tout. Savez-vous que vos choix ne dépendent pas seulement de votre intelligence et de votre volonté mais sont influencés par des sensations, des émotions elles-mêmes provoquées par des stimuli souvent inconscients. Ne négligez pas les signaux d’alarme. Une image, un son, un mot… Comme la petite madeleine de Proust. Nous ne savons pourquoi nous éprouvons de la joie, du dégoût, de la peur ou de la tristesse. Il y a les soirs d’été, l’odeur du foin coupé qui nous rappelle nos virées dans les bois avec nos petits amis.Il y a des photos fanées d’ancêtres inconnus qui nous mettent mal à l’aise.Il y a tant au fond de nos mémoires…

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Statu-quo

“Alice, elle, s’offrait le luxe de commencer ses journées en s’attardant dans la fraîcheur des draps de lin. Elle savourait, non sans un vague sentiment de culpabilité chaque instant qui s’offrait à elle. Toutefois, depuis quelques mois, une inexplicable tension, froissée au creux de ses seins, lui rappelait dès l’aube qu’un jour viendrait inéluctable, où cet état de béatitude égoïste, infantile, prendrait fin.”  Définition du statu-quo. “En l’état où cela était auparavant. Locution latine désignant une situation figée, n’évoluant pas.” Le statu-quo, c’est la mort. Car il pérennise la résistance au changement qui nous est si familière. Et c’est dramatique. Car plus nous sentons que les choses doivent changer autour de nous et surtout en nous, plus nous nous présentons des excuses et nous arcqueboutons sur nos positions. Les habitudes qui ont généré des situations de tension, de “froid” entre nous et nos bien-aimés, les attitudes qui ont blessé sans que nous ne nous soyons jamais excusés, les paroles dites sans réfléchir, les regards soupçonneux, les relents de jalousie. Toutes ces émotions, sentiments, pensées s’entassent et recouvrent notre cœur, emprisonnent notre raisonnement, notre jugement. Alors nous nous recroquevillons, comme mon amie Alice dans nos draps, nous languissons, nous gémissons intérieurement mais nous ne bougeons pas. L’angoisse est pourtant notre alliée, elle nous murmure que nous ne pouvons pas en rester là. Sommes nous prêts à entendre ce gémissement de notre être profond, sommes-nous surtout disposés à écouter Celui qui possède le pouvoir de remettre les choses à leur place, de nous aider à changer ? Lui, notre créateur a le pouvoir et surtout la volonté de donner un sens à notre existence. Il nous a construit pour que nous soupirions après la vérité et après la pureté, après l’amour véritable. Oserons-nous venir à lui ?

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Il est là pour vous !

Voilà, mon premier roman est en ligne.Il est là pour vous. Plus pour moi ! Je l’ai conçu avec passion, fièvre, délice, avec rage et amour. Pour vous, plus pour moi. Car la création demande une concentration totale, un engagement viscéral, un égoisme maîtrisé. Pour mieux laisser partir l’enfant ensuite. “Un amour extravagant” ne m’appartient déjà plus. Je ne regrette rien de toutes ces semaines de fécondation, de croissance, de réédition. Sans ce projet, j’aurai raté de belles rencontres. Ce qui est merveilleux, c’est que grâce à lui, la vie continue avec son potentiel de transformation, de remise en question. Le journal de l’Ile rouge est le fil conducteur pour vous introduire pas à pas dans cette histoire d’Amour. Bonne lecture et à tous merci pour vos encouragements.

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